Depuis l’aube claire de l’indépendance,

Un flambeau s’allume et ne s’éteint point.

Dans l’ombre fidèle des comptes et des balances,

S’élève un chant de rigueur et de soin.

Ô Trésor Public, colonne invisible mais certaine,

Tes murs sont bâtis de chiffres et de sueurs,

De mains patientes, de voix lointaines,

Qui font de ton silence un poème de labeurs.

Chaque artisan, qu’il soit plume ou calcul,

A posé sa pierre dans l’édifice immense.

Et de la poussière des archives au granit des bilans,

Tu as sculpté la confiance, la transparence.

Toi qui transformes la sueur en lumière,

La dette en promesse, l’impôt en espoir,

Tu es la sentinelle des songes de naguère,

Et le gardien des routes vers l’avenir à bâtir.

Soixante-deux ans de veille et de labeur,

Soixante-deux ans d’équilibre et de ferveur,

Tu restes debout, colonne de la Nation,

Pilier de la Patrie, mémoire et ambition.

Et demain, lorsque d’autres mains tiendront tes clefs,

Tu seras encore ce temple de loyauté,

Où l’État trouve ses racines et son souffle,

Et où la Côte d’Ivoire, toujours, se reflète et s’élève.

Et tant que battra le cœur de la Côte d’Ivoire, ton nom restera synonyme de rigueur, de fidélité et d’espérance.

Par Norbert KOBENAN

Inspecteur Vérificateur Principal

Coordonnateur de la Cellule de Généralisation et de Gestion de TrésorPay-TrésorMoney